«RÈGLE DES 10 000 HEURES» dans Outliers de Malcolm Gladwell
La Phrase-résumée : il est nécessaire 10 000 heures de pratique pour atteindre le niveau de maîtrise associé à être un expert de classe mondiale, et ce dans n’importe quoi.
Par Malcolm Gladwell, 2008, 365 pages, titre original « Outliers, The Story of Success »
NOTE : Cette chronique est une chronique invitée, écrite par Renata du blog « lesimages2renata.com (https://lesimages2renata.com)
Chronique et résumé
10 000 heures est le nombre magique de la grandeur (« magic number of greatness »)
« Dans Outliers, Malcolm Gladwell examine les facteurs qui contribuent au succès. Pour étayer cette thèse (résultat des recherches de Anders Ericsson, père de cette théorie) il étudie les raisons pour lesquelles le co-fondateur de Microsoft, Bill Gates, a fait son immense fortune, comment les Beatles sont devenus l’un des plus grands groupes musicaux de l’histoire, comment Joseph Flom a créé Skadden, Arps, Slate, Meagher & Flom et comment il en a fait l’un des plus grands cabinets d’avocats à succès, comment les différences culturelles jouent un rôle important dans l’intelligence perçue et la prise de décision rationnelle, et comment deux personnes ayant une intelligence exceptionnelle, Christopher Langan et J. Robert Oppenheimer, finissent avec des fortunes très différentes. Tout au long de la publication, Gladwell mentionne à plusieurs reprises la « règle des 10 000 heures », affirmant que la clé pour atteindre une expertise de classe mondiale, quelle que soit la compétence, est, dans une large mesure, la question de s’y prendre de la bonne façon, et de pratiquer pendant quelque 10 000 heures. »
« Outliers: l’histoire du succès » (The Story of Success) est la troisième non-fiction écrite par Malcolm Gladwell et publiée en 2008.
Le livre comporte deux parties: « Opportunité », qui contient six chapitres, et « Héritage » qui en a quatre.
Dans l’introduction, Gladwell énonce le but de Outliers : « Il ne suffit pas se demander à quoi les gens qui réussissent ressemblent, mais comment il se fait que nous puissions démêler leur logique de celle des autres. Il parle de réussite de dimension mondiale. Il explique comment la famille, la culture et l’amitié jouent chacun un rôle dans le succès d’un individu.
Outliers parle des hommes et des femmes qui ont fait, ou qui font des choses qui vont bien au-delà de l’ordinaire. Malcolm Gladwell nous raconte l’histoire des génies, des magnats des affaires, des stars du rock, ainsi que des programmeurs informaticiens. La question se pose sur le succès, on veut savoir comment sont les célébrités, leur personnalité, leur mode de vie, quels sont leurs talents si spéciaux, et on suppose que c’est ça qui les différencie de nous.
On nous dit souvent que ce sont qu’ils viennent des milieux défavorisés : cela fait rêver n’est-ce pas?
Malcolm Gladwell nous explique que cela ne marche pas comme ça. Les gens ne viennent pas de nulle part ; ces gens sont là comme des rois et il « pourrait » paraître qu’ils ont tout fait eux mêmes, qu’ils y sont arrivés tout seuls. Non, cela n’existe pas. C’est un mythe.
Car en réalité ils ont bénéficié d’avantages cachés et d’extraordinaires opportunités, ainsi que d’héritages culturels qui leur permettent d’apprendre et de travailler beaucoup, et d’avoir une vision du monde que d’autres ne peuvent pas avoir. Et aussi une capacité de travail qui n’est pas à la portée de tous.
La différence commence avec le lieu (où et dans quelle famille) et le moment (époque) où nous avons grandi. La culture à laquelle nous appartenons ainsi que l’héritage culturel reçu de nos aïeuls forment des modèles pour notre accomplissement personnel. Il ne suffit pas simplement de savoir comment sont les gens qui ont du succès. Selon Malcolm Gladwell, il suffit de se demander d’où ils viennent et cela nous donnera tout de suite la réponse à qui a ou aura du succès.
L’idée que le plus brillant arrive en haut sans efforts… c’est du rêve ! Connaissez-vous quelqu’un qui y est arrivé ainsi ? Oui ? Je suis avide de savoir !
INTRODUCTION
Le livre commence avec une introduction sur le mystère de Rosetto, une ville italienne dans la province de Foggia.
Le mystère consistait en ce que les gens de Rosetto avaient une bonne santé et très rarement des attaques cardiaques. Des recherches on été conduites et ce n’était pas leur alimentation, ni leur exercice physique, ni leur gènes…. Alors qu’est ce que cela pouvait être ?
A Rosetto on pouvait voir trois générations manger à la même table, vivre sous le même toit, et les gens se parlaient dans les magasins et dans les rues. La mystérieuse formule magique : les bienfaits de la communauté. Il fallait regarder derrière l’individu et comprendre la culture dont il faisait partie, qui étaient ses amis et sa famille.
On en est arrivé à la conclusion que les valeurs du monde dans lequel nous habitons et les personnes qui nous entourent ont un profond effet sur qui nous.
Pour notre compréhension du succès, Malcolm Gladwell va appliquer au reste de ses analyses la même démarche qu’à Rosetto.
La règle des 10 000 heures
En 1971 l’université du Michigan ouvre son centre informatique ; l’université avait le programme informatique le plus avancé au monde et c’était du style « l’odyssée de l’espace » : des milliers d’élèves la fréquentaient, dont Bill Joy.
Il était désigné comme l’élève le plus studieux. II avait 16 ans quand il était arrivé l’année de l’ouverture du centre informatique (une opportunité). Et depuis ce jour-là, cet endroit est devenu sa vie, il programmait dès qu’il le pouvait.
En travaillant dans un petit groupe, il s’est mis à réécrire UNIX (développé par AT&T), et la version de Joy était très bonne, à tel point qu’elle l’est encore aujourd’hui : c’est le système qui fait marcher des millions d’ordinateurs à travers le monde.
Il a aussi écrit le programme qui vous permet de vous connecter à Internet. Puis, après son diplôme à Berkeley, il a créé « Sun Microsystems », que nous connaissons tous très bien, dans la Silicon Valley ! On l’a même appelé le « Edison de l’Internet ». Il est l’un des personnages les plus influents dans le monde moderne de l’informatique. L’histoire de Bill Joy a été racontée maintes fois et c’est toujours pareil : la belle histoire de quelqu’un qui a réussi parce qu’il le « méritait » (NC//je déteste ce mot compassé et culpabilisant) car le monde de la programmation était nouveau ou vous pouviez avancer grâce à l’argent ou à vos réseaux d’influence. C’est un espace où le gagnant devait y arriver par lui-même, grâce à son talent et ses capacités, et que le meilleur gagne, comme Bill Joy.
Cette explication est bien plus facile à accepter, mais non ! C’est trop facile !
La question qui est souvent posée est : le talent inné existe-t-il ? La réponse évidente serait : oui !
La réussite est-elle l’addition du talent, de la préparation et de la pratique ? Mais… plus les psychologues analysent les carrières des « surdoués », plus ils constatent que la part du talent très inférieure à celle de la préparation.
En 1990 le psychologue Anders Ericsson et deux collèges de l’Académie de Musique de Berlin (une académie « élitiste »), ont divisé les violonistes en trois groupes :
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les « stars » avec le potentiel de devenir des solistes internationaux,
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les « bons »
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et ceux qui ne seraient pas capables de devenir des musiciens professionnels et qui essaieraient de devenir des professeurs de musique dans l’enseignement public.
Alors, une question fut posée aux trois groupes : « depuis la première fois que vous avez eu un violon en main, combien d’heures avez vous joué ? »
Ils avaient tous commencé à jouer environ au même âge, 5 ans, et ils jouaient à peu près la même autant (3 heures par semaine).
À 8 ans des différences sont apparues : ceux qui voulaient finir comme en tête de classe ont pratiqué de plus en plus au fil des ans (et plus que les autres), jusqu’à 16 heures par semaine quand ils avaient 14 ans et plus de 30 à 20 ans. A cet âge, cette élite aura accompli 10 000 heures de pratique du violon, le groupe des bons 8 000 heures et les futurs professeurs de musique à peine 4 000.
Puis Ericsson a comparé les pianistes amateurs avec les pianistes professionnels et ils ont trouvé le même modèle. Les amateurs ne pratiquent pas plus de trois heures par semaine pendant l’enfance et vers l’âge de 20 ans ils ne totaliseront que 2 000 heures de pratique. Et les professionnels ont augmenté progressivement leurs heures de travail jusqu’à totaliser 10 000 heures.
Ericsson et son équipe n’ont pas trouvé le musicien « naturel », celui qui est doué et qui devient professionnel sans efforts. Les gens qui atteignent le sommet ne travaillent pas seulement plus que les autres, mais bien plus et plus dur !
Quand j’avais lu cela pour la première fois, il y a 4 ans, cette règle de «10 000 heures de travail» m’avait interpelée tout de suite, parce que moi même j’avais fait cette expérience. Entre mes 14 et 17 ans j’ai pris des cours de piano, une fois par semaine. J’ai vite vu qu’avec le peu de temps que j’accordais à la pratique, j’étais plutôt douée et j’en suis arrivée à la même conclusion que Malcolm Gladwell et Ericsson. Je me suis dit que si j’avais travaillé plus, j’aurais pu arriver à quelque chose, que je serais allée plus loin.
Les gens pensent et disent que « EUX » (les pauvres), ils n’y arrivent pas car « EUX », ils n’ont pas de « Talent » (Talent avec un très grand T). C’est facile et c’est une bonne excuse pour ne pas travailler. C’est toujours la FAUTE du TALENT qu’on n’a pas ou GRÂCE au talent que l’on a. Trop facile ! C’est toujours la faute de quelqu’un ou de quelque chose !
Revenons au texte de Malcolm Gladwell !
Le neurologiste Daniel Levitin dit que 10 000 heures de pratique sont nécessaires pour arriver au niveau « Master » de l’expert international dans n’importe quel secteur/domaine.
Car, 10 000 heures, c’est le temps que prend le cerveau pour assimiler tout ce que requiert cette vraie maîtrise. 10 000 heures c’est beaucoup, c’est pour cela une bonne chose de les commencer très jeune ; après il y a la famille et d’autres événements qui prendront votre temps.
Il en va de même pour ceux que nous prenons pour des prodiges, comme par exemple Mozart, car les premières œuvres de Mozart n’étaient pas très bonnes. Sa première œuvre considérée un chef-d’œuvre est la No.9, K.271 qu’il a composée à 21 ans, et à cette époque Mozart avait déjà composé des concerts pendant 10 ans.
Alors, et si on s’y mettait ? Cela vous tente ? Il n’est jamais trop tard ! Vous avez envie de devenir un MAÎTRE dans votre passion?
Je trouve c’est un défi très intéressant ! Il ne vous suffit que 2 heures par jour. Vous allez me dire : QUOI ? Deux heures ? …Bon, en ce cas commencez par une heure, puis vous verrez que vous allez vite en faire deux ! Par exemple une heure de cuisine, finalement, ce n’est rien ! Puisque de toute façon il faut la faire !!! Puis vous ajoutez un quart d’heure et ainsi de suite.
Bien sûr, il faut en avoir envie, il ne faut pas se forcer. On n’a pas tous la capacité de Mozart et on n’a pas tous ENVIE de devenir de Mozart… ;-)
A la fin de cet article je vais vous raconter mon défi… je mets la barre un peu haut, mais… pourquoi pas ? Je n’ai rien à perdre à essayer. Je ne vais pas devenir Mozart mais m’améliorer tout simplement, et, me lancer ce défi pour avancer m’inspire et me donne un super « punch » ! J’espère que vous allez me suivre et m’encourager, car… c’est presque comme escalader l’Everest et j’ai besoin de vous pour y arriver ! ! Merci à vous!
Pratiquer n’est pas ce que vous faites une fois que vous êtes bon, c’est CE QUE VOUS FAITES pour devenir bon!
10 000 heures c’est énorme… « temps-de-travail » pour devenir des Maîtres. On ne peut pas s’y mettre juste comme cela, une fois qu’on est adolescent ou adulte, c’est très difficile de trouver ce «temps» (environ 20 heures par semaine pendant 10 ans).
Malcolm Gladwell donne deux autres exemples : les Beatles et Bill Gates.
Avant que les Beatles arrivent aux Usa en 1964, Lennon et McCartney avaient commencé à travailler ensemble en 1957, sept ans avant d’arriver en Amérique. En 1960, quand ils étaient n’étaient encore qu’un groupe de rock du lycée, ils ont été invités à jouer à Hambourg dans un club où il fallait jouer beaucoup d’heures au cours d’une même nuit, parfois toute la nuit.
A Liverpool, le groupe faisait des répétitions d’une heure, jouaient toujours les mêmes morceaux, les meilleurs. A Hambourg, ils devaient jouer 8 heures d’affilée et il fallait trouver une autre façon de travailler. Ceci leur a permis de devenir meilleurs et de gagner en confiance.
En un an et demi, les Beatles sont allés 5 fois à Hambourg. Lors de leur premier voyage ils ont joué 106 nuits, 5 heures par nuit au minimum. Au deuxième voyage, ils ont joué 92 fois, au troisième 48 fois, pour un total de 172 heures sur scène. Lors des deux derniers voyages ils se sont produits 90 heures sur scène. Au total ils ont effectué 270 heures. Au moment où leur succès explose en 1964, ils avaient joué environ 12 000 fois en direct. Et ça, est extraordinaire !
Maintenant venons-en à Bill Gates
Le père de Bill était un avocat fortuné et sa mère était la fille d’un banquier. Comme il s’ennuyait dans son école, ses parents l’ont inscrit à Lakeside, une école privée réservée aux élites. Chaque année le club des mères (sorte d’APEL ou Comité des parents d’élèves en France) organise une vente dont les bénéfices, cette année-là (1968), partent pour l’équipement informatique de l’école.
Ils ont installé un équipement moderne, avec le système de « time-sharing » (technique permettant à de nombreux utilisateurs d’accéder simultanément à un ordinateur central par l’intermédiaire des terminaux distants) ; dans beaucoup d’autres endroits on en était encore au système très compliqué des cartes perforées. Dès lors Bill Gates passa sa vie dans la salle informatique !
A cette époque, pour pouvoir utiliser les ordinateurs, chaque élève avait un temps imparti, et qui coûtait cher à l’achat, même dans ces écoles pour familles privilégiées.
Gates et ses amis ont eu plusieurs occasions de travailler pour des sociétés qui leur demandaient de tester leurs programmes/produits en échange de temps gratuit sur les ordinateurs de l’université de Washington.
En l’espace de 7 mois Gates et ses cohortes ont passé 1575 heures sur ordinateur, environ 8 heures par jour, 7 jours sur 7.
Gates dit que Paul Allen et lui y passaient entre 20 et 30 heures par semaine ; c’était à l’âge de 15 ans. Paul Allen avait trouvé que dans le centre médical et de physique de l’université de Washington, il y avait des ordinateurs qui n’étaient pas réservés entre 3 heures et 6 heures du matin. Gates se levait la nuit et de chez lui il allait à l’université à pied ou en bus. Aujourd’hui Gates leur est très reconnaissant (il dit que c’est pour cela qu’il est généraux avec eux car ils lui ont permis de voler autant de temps d’ordinateur.)
Entre son entrée à Lakeside et sa sortie, soit une période de 5 ans, Gates a eu plein d’opportunités à saisir. D’abord arriver dans cette école de Lakeside, y avoir accès à un terminal «time-share » en 1968, puis l’apport du club de mères, et toute une série d’occasions où des sociétés demandaient aux étudiants de travailler sur leurs produits. Et qu’est-ce que cela a permis ? Cela a apporté à Bill Gates du temps de pratique SUPPLÉMENTAIRE. A l’époque où Gates achève ses études à Harvard, il avait pratiqué pendant sept ans non-stop, dépassant les 10 000 heures. Malcolm Gladwell demande combien d’ados acquièrent une expérience comme celle de Gates.
Le chemin du succès
Après avoir étudié ces trois cas, nous pouvons mieux comprendre le chemin à parcourir pour atteindre le succès (L’idée de « succès » est subjective, et on n’a pas besoin d’être si connu ou si riche pour dire qu’on a du succès. Mais je trouve que ces histoires donnent à réfléchir, car cela veut dire que nous pourrions tous le faire, bien sûr, si seulement nous avons l’envie de travailler autant… et la capacité de le faire. Mais ici nous sommes en train de parler des Outliers!)
Évidemment que les Beatles, Bill Joy et Bill Gates étaient talentueux ! Ils étaient brillants et extraordinaires.
Mais ce qui rend leurs histoires particulières ce n’est pas leur talent, mais les extraordinaires opportunités qu’ils ont su saisir.
Lennon et McCartney avaient un don musical qui n’est pas donné à tous, Bill Joy était tellement rapide qui était capable de résoudre des algorithmes très facilement.
Malcolm Gladwell mentionne les opportunités cachées dont les Outliers bénéficient.
Sans oublier Steve Jobs, cofondateur d’Apple Computer. A la différence de Gates, Jobs ne venait pas d’une famille riche. Mais il a grandi au bon moment et au bon endroit, son Hambourg* à lui, à Mountain View, Californie, épicentre de la Silicon Valley. Le voisinage regorgeait d’ingénieurs, tels ceux de chez Hewlett-Packard.
*(Hambourg étant l’opportunité saisie par les Beatles)
Selon Malcolm Gladwell il y a des modèles à suivre et il ne faut pas prétendre que le succès est exclusivement une histoire de mérite individuel.
Ce n’est pas si simple que cela, ce sont des histoires à propos de gens qui ont eu une l’occasion particulière de travailler très dur, qui ont mesuré leur chance, et pour qui cet effort a été récompensé socialement. Leur succès était / est le produit du monde dans lequel ils ont grandi.
Conclusion
J’ai lu ce livre il y a 4 ans et je viens de le relire pour faire cette chronique. Ce livre m’a tout simplement inspirée.
Quand j’ai lu pour la première fois la règle des 10 000 heures, je me suis dit «Tant pis, c’est trop tard pour moi, je suis trop vieille pour commencer !» Mais en le relisant, je me suis rendu compte qu’il n’est jamais trop tard et que l’important est de commencer, car le processus est avant tout une expérience intéressante. Donc, je me suis lancée dans un défi. J’ai fait mes calculs, puis mon planning : quand, comment et combien de temps par jour et par semaine pour arriver à «mes» 10 000 heures ! Si vous souhaitez avoir plus de détails et suivre mon décompte/compteur je vous invite à lire cet article : « Mes 10 000 heures«
Points Forts
Je trouve Outliers, avec ses différentes analyses, très intéressant. Cela nous permet de voir les choses autrement. Et de se rappeler que les hommes et les femmes «à succès» ont travaillé très dur pour y arriver. Ce n’était pas inné. Ils ont travaillé, ensuite ils y sont arrivés.
La règle des 10 000 heures est une règle évidente. J’aime cette règle. C’est un choix possible pour tous : on le fait ou on ne le fait pas. C’est très simple! Veut-on acquérir la maîtrise ou non? Si on a l’envie et la passion de le faire, il faut tout mettre en œuvre pour y arriver.
Peu importe notre choix, l’important est que nous l’assumions et que nous ne soyons pas dans la critique parce que « les autres » ont réussi et pas nous. La seule chose à savoir est : en aurons-nous le courage ?
Points Faibles
Je me demandais si cela marchait toujours pour tout le monde? Mais je n’ai pas non plus de contre-exemples. Comme je n’ai pas trouvé de point faibles, car j’aime ce qui m’inspire, je suis allée chercher sur Internet. La critique est que Gladwell veux éclairer le lecteur sur le fonctionnement du monde, sur ce que sont les gens à succès, et ce en simplifiant les choses. La publication a fait des débuts en pôle position sur les listes des best-sellers du New York Times et du journal The Globe and Mail. Généralement bien accueilli par la critique. Le style d’écriture est facile à comprendre. La critique a porté essentiellement sur la simplification à l’extrême de phénomènes sociaux complexes.
…je voudrais aussi poser la question de : c’est quoi la Maitrise ? A quel moment sommes-nous des Maitres ?
Qui est Malcolm Gladwell?
Malcolm Gladwell est un journaliste canadien, auteur à succès et conférencier. Il est rédacteur pour The New Yorker depuis 1996. Il a écrit cinq Best Sellers. The Tipping Point, le point de bascule ou comment de petites choses peuvent faire une grande différence, Blink ou pouvoir de la pensée sans penser, Outliers, l’histoire du Succès, … et autres aventures et David et Goliath.
Les livres et les articles de Gladwell traitent souvent, avec les conséquences inattendues, de la recherche en sciences sociales et font un usage récurrent du travail universitaire, en particulier dans les domaines de la sociologie, de la psychologie et de la psychologie sociale.
La note de Renata du blog « lesimages2renata.com (https://lesimages2renata.com)
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Audio livre d’Ouliers lu par l’auteur