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Diane ? Mais… qui est Diane ?
Je connais Diane depuis plus d’un an, nous sommes des « cyber amies ». Diane peint depuis 2012 et a un blog sur l’art et la peinture que j’aime beaucoup. De plus Diane a une superbe plume, les articles de son blog sont très très prenants. Je lui laisse la parole…
» En octobre dernier, Renata me propose d’écrire un billet qu’elle publierait sur son blogue. Wow! Tout un honneur! Je suis flattée d’avoir la possibilité de participer à sa belle aventure virtuelle. Depuis ce temps… malheur pour moi! Je suis atteinte du syndrome de la page blanche. J’ai le cerveau complètement gelé, les doigts engourdis, j’ai perdu tous les p’tits papiers sur lesquels j’avais pris des notes… c’est la tourmente de la blogueuse.
Trois fois je suis allée au Musée des Beaux Arts de Montréal voir l’exposition ‘La couleur du Jazz’ pour me préparer pour ce billet… toujours la page blanche.
L’année débute, faut te secouer les puces ma Diane ! Qu’est-ce que Renata va penser ? Que je l’ai oubliée ? En plus, l’exposition se termine fin janvier. Go! Go! Go! Que mon clavier prenne feu !
L’exposition présente les œuvre du groupe de Beaver Hall … ben tiens ! Qui en avait entendu parler? Personne de mon entourage. Tous connaissent le célèbre Groupe des Sept, mais de Beaver Hall ? Nope ! Quelle belle découverte! Ce regroupement éphémère (de 1920 à 1923) a insufflé un mouvement de modernité sur le Montréal de l’époque.
Tout près de la moitié du groupe était composé de femmes. Oui, vous avez bien lu, 50% de femmes artistes-peintres professionnelles dans une ère où on appelait les femmes « les anges du foyer » et où elles n’avaient toujours pas le droit de vote dans notre belle province de Québec.
Lilias Torrance Newton – Huile sur toile, vers 1936 – ©mbam
Pouvez-vous imaginer que l’artiste Lilias Torrance Newton a peint tout près de 300 portraits au cours de son existence ? Par contre, dans le thème des portraits, c’est vers ceux de Prudence Heward que ma préférence est allée.
Prudence Heward, Immigrantes, 1928 – ©mbam
Adrien Hébert, Rue Sainte-Catherine, avec le magasin Archambault, à Montréal – ©mbam
Le parcours de l’exposition nous fait découvrir le Montréal de l’époque à travers les tableaux d’Adrien Hébert, des scènes rurales et les nouveaux canons de la beauté féminine. Apparemment, c’est au début des années 1900, que le corps se doit désormais d’être mince, musclé et bronzé. Les magazines et la publicité incitent les femmes à acquérir cette nouvelle apparence par le sport et l’exercice physique (Eh ben ! et ça fait plus de 100 ans que ça dure…) Quant aux tableaux du « Mur du Jazz », il font beaucoup jaser.
Anne Savage, « Country Scene » 1920 – ©mbam
Mais le top du top pour moi a été un des paysages d’Anne Savage… Que voulez-vous, je préfère les paysages aux portraits…et cela, Renata le sait fort bien parce que je n’ai participé à aucun de ses challenges hebdomadaires impliquant des portraits. Tiens, je viens de trouver une résolution pour 2016 : participer aux « Ateliers Créatifs » du vendredi de Renata. »
Diane
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Cliquez ici pour : Musée des Beaux Arts de Montréal, ‘La couleur du jazz’ jusqu’au 31 janvier 2016.
Merci pour ce partage Diane et Renata ! Les artistes femmes sont bien souvent restées dans l’ombre effectivement. Beau voyage dans le début du siècle merci à toutes les deux :-)
Merci bcp pour votre comment, bon voyage à vous aussi!
Merci Renata pour cette publication. Ton choix de photos est excellent! Hasta Luego ! je cours dessiner à San Miguel de Allende…
Merci à toi Diane, j’ai eu des mails qui m’ont dit qu’ils avaient bien aimé ton article ;-))
C’est vraie il est super intéressant
Tu vas dessiner où?
c’est quoi San Miguel de Allende ,
Ouh là là je suis curieuse de savoir ce que tu nous as mijoté ;) Un dessin par jour, regroupement éphémère… ma curiosité est à son maximum ;) A ce soir alors pour connaître la suite !