Voici les 3 ingrédients indispensables pour réussir vos dessins.
Comment progresser en dessin ?
A cette question je réponds souvent : dessinez pour progresser, tout simplement !
Pourtant, il n’y a pas que cela car on peut dessiner, dessiner et dessiner sans pour autant progresser.
La pratique est essentielle mais il faut deux autres ingrédients, qui sont la motivation et l’apprentissage.
Il est certain que pour commencer il faut être motivé, mais parfois il faut commencer pour être motivé et pour rester motivé il faut progresser, c’est le serpent qui es mort la queue !
Voyons maintenant chacun des ces points indispensables que sont la motivation, l’apprentissage et la pratique:
1- La Motivation
Avoir de la motivation c’est ce qui va vous permettre de vous lancer et de persévérer afin de vous améliorer.
Si vous n’êtes pas motivé, vous n’allez probablement jamais commencer et une fois que vous vous y êtes mis, il faut rester motivé tout au long. Pour être motivé il est important de savoir pourquoi vous faites cela, quels sont vos objectifs.
Si vous voulez savoir comment rester motivé j’ai fait un article plus approfondit sur le sujet (Comment retrouver ma motivation et progresser en dessin). Dans cet article je donne 5 astuces pour rester motivé, avec en plus un guide imprimable et des enregistrement audio que je vous ai concoctés (bientôt en ligne).
La motivation est au cœur de chaque action. Il faut trouver ce qui vous motive à dessiner, pourquoi vous voulez dessiner et progresser. C’est cela qui fera que vous le restiez plus longtemps.
Les 3 ingédients pour réussir vos dessins
Alors qu’est-ce qui vous motive ?
Listez vos objectifs !
2. L’apprentissage
L’apprentissage est malheureusement une étape que l’on a tendance à sauter. Eduardo Briceño l’explique très bien dans une conférence TED dont j’ai mis la vidéo ci-dessous.
Il est indispensable de passer par l’apprentissage avant de passer à la pratique car c’est là que l’on apprend comment, c’est l’étape dans laquelle on comprend, dans laquelle on peut faire des expériences, des erreurs. L’apprentissage doit se faire de manière continuelle, pas seulement au début.
Lorsque l’on apprend une langue étrangère par exemple, on nous dit toujours que la pratique est importanteais je pense que nous serons d’accord sur le fait qu’il est indispensable de passer par la phase d’apprentissage de la grammaire, la conjugaisons et tout cela. Bien que ce ne soit pas ce qu’il y a de plus divertissant, je suis d’accord ! Si vous ne faites que pratiquer la langue, vous finirez certainement par pouvoir la parler, mais comment ? Il y a de fortes chances que vos phrases soient compréhensibles mais truffées de fautes.
En dessin c’est pareil ! Votre dessin sera sûrement très joli mais les proportions seront-elles bonnes ? La perspective ? Votre portrait sera-t-il cohérent si la distance entre les yeux, la bouche, le nez etc. est bonne ? Probablement pas. C’est donc là qu’il faut apprendre les techniques, les règles. Trouvez-vous un livre, une formation (en ligne ou in situ), un coach, un ami, qui puisse vous enseigner et/ou vous faire des retours sur votre travail.
3. La pratique
Cette étape-ci nous paraît généralement plus évidente. Dans le cadre de mes cours je vous « bassine » en permanence en vous disant de pratiquer, pratiquer et pratiquer afin d’améliorer vos dessins. Car comme pour tout dans la vie, on ne réussi rien à la perfection (même si vous savez que je n’aime pas ce mot) dès le premier coup ! Une fois que vous avez appris comment dans la phase d’apprentissage, il faut mettre en application ce que vous avez appris.
Pour ceux qui me suivent vous savez que je me suis lancée le défi des 10 000 heures qui me permet de pratiquer et même de me forcer à pratiquer quand je me trouve des excuses (comme le manque de temps par exemple). Ce fixer des défis comme celui-ci est excellent pour s’améliorer !
Dans la vidéo ci-dessous nous avons une conférence TED de Eduardo Briceño il vous donne des astuces pour progresser et vous améliorer dans tout ce que vous souhaitez apprendre, dans notre cas c’est LE DESSIN.
La vidéo est en anglais, mais ne vous inquiétez pas, Karin vous a fait une transcription sous la vidéo.
La plupart d’entre nous passe sa vie à essayer de faire de son mieux, peu importe en quoi : travail, famille, école.
Je le sens comme ça moi, je fais de mon mieux. Mais parfois j’avais le sentiment que je ne m’améliorais pas dans ce qui comptait le plus pour moi. Que ce soit être un mari, un ami, un professionnel ou un coéquipier, et je ne m’améliorais pas dans ces choses là, bien que j’y passais beaucoup de temps en y travaillant dur.
Depuis, j’ai réalisé grâce à des conversations que j’ai eues et des recherches que j’ai réalisées que cette stagnation malgré le travail acharné est assez commune. Donc j’aimerais partager avec vous quelques changements que nous pouvons tous appliquer.
Ce que j’ai appris c’est que les personnes et les équipes les plus efficaces dans quel domaine qu’il soit font quelque chose que nous pouvons tous faire.
Ils vivent de manière délibérée entre deux zones :
la zone d’apprentissage et
la zone de la pratique.
La zone d’apprentissage correspond à la phase où l’objectif est de s’améliorer. Ensuite nous nous concentrons sur ce que nous ne maitrisons pas encore, ce qui signifie que nous devons nous attendre à faire des erreurs, sachant que nous apprendrons de ces erreurs. Ce qui est très différent de ce que nous faisons quand nous sommes dans la zone de pratique, qui est quand notre objectif est de faire quelque chose du mieux que l’ont peut, d’exécuter. Puis nous nous concentrons dans ce que nous maitrisons déjà et nous essayerons de minimiser les erreurs.
Ces deux zones devraient faire partie de nos vies, mais être clair sur quand nous voulons être dans chacune d’entre elles avec quel objectif et quelles attentes nous aide à être plus performant et à s’améliorer plus.
La zone de la pratique améliore notre performance immédiate tandis que la zone d’apprentissage améliore notre apprentissage et nos performances futures.
La raison pour laquelle nombre d’entre nous ne s’améliore pas beaucoup malgré un travail acharné est que nous avons tendance à passer presque tout notre temps dans la zone de la pratique ce qui entrave notre croissance et, ironiquement, au long terme notre pratique également.
A quoi ressemble donc la zone d’apprentissage ?
Prenez Demosthenes, un leader politique et le plus grand orateur et avocat de la Grèce antique. Pour devenir si exceptionnel il n’a pas passé tout son temps étant seulement un excellent orateur et avocat, ce qui serait sa zone de performance.
Au lieu de cela il a fait des activités ayant pour objectif de s’améliorer. Bien sûr, il a beaucoup étudié. Il a étudié le droit et la philosophie avec ses mentors. Mais il s’est aussi rendu compte qu’être avocat implique de convaincre son public. Il a donc étudié de grands discours et le théâtre pour se débarrasser d’une mauvaise habitude qu’il avait de hausser les épaules, il a pratiqué ses discours devant le miroir et il a pendu une épée au plafond afin que s’il soulevait les épaules cela lui ferait mal. Pour parler plus distinctement malgré son zozotement il a pratiqué ses discours avec des cailloux dans la bouche. Il a construit une chambre sous terre dans laquelle il pourrait s’entrainer sans être interrompu et sans déranger les autres et comme les cours de justice à cette époque étaient bruyantes il s’est également entrainé au bord de l’océan, faisant porter sa voix par-dessus le bruit des vagues.
Ses activités dans la zone d’apprentissage étaient différentes de ses activités à la cour, sa zone de performance.
Dans la zone d’apprentissage il a fait ce que Dr Anderson Ericsson appelle la «pratique volontaire». Cela implique de rompre des habilités en compétences élémentaires. Nous devons être clair à propos de quelles habilités secondaires nous cherchons à améliorer comme garder les épaules baissées par exemple. Il faut se concentrer sur des défis plus ambitieux, en dehors de notre zone de confort, juste au-dessus de ce que nous pouvons actuellement faire, ainsi qu’utiliser les retours que l’on nous fait et répéter en apportant des ajustements.
Idéalement avoir recours aux conseils d’un coach expérimenté car les activités destinées à l’amélioration sont spécifiques à un domaine et de bons professeurs ou coachs savent quelles sont ces activités et peuvent nous donner des retours d’experts. C’est ce genre de démarches dans la zone d’apprentissage qui mènent à une amélioration substantielle, pas seulement le temps dédié à l’amélioration, à la pratique d’une tâche. Par exemple, des recherches montrent qu’après deux ans de travail dans une profession la performance tend à se stabiliser. Cela a été prouvé dans l’enseignement, en médecine, etc. Cela arrive car une fois que nous pensons être devenus suffisamment bons nous arrêtons de passer du temps dans la zone d’apprentissage, nous nous concentrons sur l’application de notre travail, à performer, ce qui finalement n’est pas une bonne manière de s’améliorer.
Les personnes qui continuent à passer du temps dans la zone d’apprentissage s’améliorent continuellement.
Les meilleurs vendeurs font des exercices pour s’améliorer au moins une fois par semaine. Ils lisent pour approfondir leurs connaissances, ils discutent avec des collègues ou des experts sur le sujet, testent de nouvelles stratégies, sollicitent des retours et appliquent ces conseils et retours qu’ils reçoivent. Les meilleurs joueurs d’échecs passent beaucoup de temps, non pas à jouer aux échecs, ce qui serait leur zone de pratique, mais à essayer de prévoir les mouvements que les grands maîtres ont fait et essaient de les analyser.
Nous avons tous probablement passé de nombreuses heures à taper sur l’ordinateur sans devenir plus rapide mais si l’ont passait 10 à 20 minutes par jour à se concentrer complètement sur le fait de taper 10 à 20% plus vite que notre vitesse habituelle nous serions plus rapides. Particulièrement si l’on identifie les erreurs que l’on fait et s’entraine à pratiquer ces mots. C’est cela la «pratique volontaire».
Dans quelles autres parties de notre vie qui nous tiennent à cœur travaillons-nous dur mais ne nous améliorons pas beaucoup parce que nous restons dans la zone de la pratique ?
Je ne dis pas cela pour dire que la zone de la pratique n’a pas de valeur, elle en a beaucoup. Quand j’ai eu besoin d’une opération au genou je n’ai pas demandé au chirurgien de percer par-ci par-là, de se concentrer sur ce qu’il ne sait pas et qu’il apprendra de ses erreurs. J’ai cherché un chirurgien qui selon moi ferait un bon travail et je voulais qu’elle fasse du bon travail. Etre dans la zone de la pratique nous permet de faire les choses du mieux que l’on peut. Cela peut aussi être motivant et nous fournir les informations qui nous permettront de savoir sur quoi nous devrons nous concentrer la prochaine fois quand nous retournerons dans la zone d’apprentissage.
Donc la façon d’atteindre un niveau de pratique élevé est d’alterner entre la zone d’apprentissage et la zone de la pratique en construisant nos habilités dans la zone d’apprentissage puis en les appliquant dans la zone de la pratique.
Quand Beyonce est en tour, pendant les concerts elle est dans la zone de la pratique mais tous les soirs quand elle retourne dans sa chambre d’hôtel elle retourne immédiatement dans sa zone d’apprentissage. Elle regarde la vidéo du concert qu’elle vient de réaliser, elle identifie ce qu’elle, ses danseurs et/ou l’équipe de tournage peuvent améliorer. Le jour suivant tout le monde recevra des pages de notes sur ce qu’il faudra ajuster, ce sur quoi ils vont travailler avant le concert suivant.
C’est une spirale de capacités croissantes mais nous devons être capable de savoir quand nous devons apprendre et quand nous devons performer. Alors que nous cherchons à faire les deux en même temps, plus nous passons de temps dans la zone d’apprentissage plus nous nous améliorerons. Donc comment pouvons-nous passer plus de temps dans la zone d’apprentissage ?
Premièrement nous devons croire et comprendre que nous pouvons améliorer ce qui s’appelle «l’état d’esprit de croissance»,
Deuxièmement nous devons vouloir améliorer cette habilité particulière, ce doit être pour un objectif qui nous importe car cela demande du temps et des efforts.
Troisièmement nous devons avoir une idée de comment s’améliorer, ce que nous pouvons faire pour nous améliorer, pas seulement comment je m’entrainais à jouer de la guitare quand j’étais ado, répétant et répétant la même chanson mais en faisant de la « pratique délibérée ».
Quatrièmement nous devons être dans une situation dont les enjeux sont faibles car si des erreurs sont faites les conséquences ne seront pas catastrophiques. Un funambule ne teste pas ses nouvelles figures sans avoir de matelas en dessous de lui et un athlète ne tenterait pas un nouveau mouvement pendant une compétition.
Une raison pour laquelle dans nos vies nous passons tant de temps dans la zone de la pratique est que notre environnement place souvent les enjeux trop hauts alors que cela n’est pas nécessaire. Nous créons les risques sociaux les uns pour les autres. Même à l’école où on est sensés être uniquement pour apprendre, chaque minute de chaque jour, de nombreux écoliers, de la primaire au collège, sentent que s’ils font une erreur les autres seront déçus. On se demande pourquoi ils sont toujours stressés et ne prennent pas les risques nécessaires à l’apprentissage mais ils apprennent que les erreurs ne sont pas désirées, par inadvertance quand les professeurs ou les parents ne veulent qu’entendre la bonne réponse et repousse les erreurs au lieux de les accueillir et de les examiner pour apprendre d’elles. Il en est de même quand nous attendons une réponse précise plutôt que de penser de manière plus réflective, ce dont nous pouvons tous apprendre. Quand un devoir comporte un certain nombre de lettres et de chiffres et compte pour une note finale, au lieu d’être utilisés pour la pratique, les erreurs, les retours et les corrections envoient le message que l’école est la zone de la pratique.
C’est la même chose au travail. Dans les entreprises dans lesquelles j’interviens en tant que consultant je vois souvent des cultures d’exécution parfaite, ce que les supérieurs voient comme une bonne chose pour un bon travail mais cela encourage les employés à rester dans ce qu’ils savent déjà faire et ne les encourage pas à essayer de nouvelles choses. C’est pourquoi les entreprises ont du mal à innover, à s’améliorer et elles se retrouvent à la traine. Nous pouvons créer plus de place pour la croissance en commençant des conversations les uns avec les autres à propos de quand nous souhaitons nous trouver dans quelle zone. En quoi voulons-nous nous améliorer ? Et comment ? Comment voulons-nous exécuter et minimiser nos erreurs ? Ainsi il devient plus clair ce qu’est le succès, quand et comment mieux se soutenir les uns et les autres ?
Mais que se passe-t-il si nous nous trouvons dans un environnent dans lequel les enjeux sont toujours élevés et nous sentons que nous ne pouvons pas encore commencer ces conversations ? Alors voilà trois choses que nous pouvons toujours faire :
Créer une île aux enjeux faibles au milieu d’un océan d’enjeux importants. Ce sont des espaces dans lesquels les erreurs n’ont que de faibles conséquences. Nous pouvons par exemple trouver un mentor ou un collègue de confiance avec qui nous pouvons échanger des idées ou avoir de vulnérables conversations, des jeux de rôles, organiser des rendez-vous ayant pour objectif de recevoir des retours pour progresser. Nous pouvons également fixer un temps à part pour lire ou regarder des vidéos, prendre des cours en ligne. Ce ne sont que quelques exemples.
Nous pouvons exécuter et performer comme on l’attend de nous mais ensuite se demander ce que l’on pourrait mieux faire la prochaine fois, comme Beyonce le fait, nous pouvons aussi observer et imiter des experts. L’observation, la réflexion et les ajustements sont la zone d’apprentissage.
Enfin, nous pouvons gérer et baisser les enjeux pour les autres en partageant ce en quoi nous souhaitons nous améliorer, en posant des questions sur ce que nous ne savons pas, en demandant des retours et en partageant ses erreurs et ce que nous avons appris d’elles pour que les autres n’aient plus peur d’en faire de même. La véritable confiance en soit consiste à façonner l’apprentissage en cours.
Et si au lieu de passer nous vies à apprendre, apprendre et apprendre, pratiquer, pratiquer et pratiquer nous passions plus de temps à:
explorer,
demander,
écouter,
expérimenter,
réfléchir,
essayer et
devenir ?
Et si nous avions tous toujours eu quelque chose que nous cherchions à améliorer ?
Et si nous créions plus d’îles à faibles enjeux ?
Et si nous étions plus clairs avec nous-même et nos coéquipiers sur quand nous voulons apprendre et quand nous voulons pratiquer, afin que nos efforts aient plus de conséquences, notre amélioration sans fin et notre meilleur encore meilleur ?
Si vous avez réussi à lire tout cet article pour arriver jusqu’ici je vous félicite ! C’est long mais méga intéressant ! Racontez-nous, racontez-moi, comment allez vous faire pour mettre en place cette stratégie ?
Matériel
Prenez un stylo et
Votre carnet de dessin.
SUJET
Où et comment allez vous decider où sera votre équilibre des deux zones ? La zone de l’apprentissage et la zone de la pratique ?
ACTION !
Est ce que vous : voulez croire et comprendre que vous pouvez améliorer ce qui s’appelle l’état d’esprit de croissance ?
Vous devez vouloir améliorer cette habilité particulière, ce doit être pour un objectif qui nous importe.
Quel idée avez vous e comment s’améliorer, ce que nous pouvons faire pour nous améliorer. Pas seulement comment je m’entrainais à jouer de la guitare.
Nous devons être dans une situation dont les enjeux sont faibles car si des erreurs sont faites les conséquences ne seront pas catastrophiques. Un funambule ne teste pas ses nouvelles figures sans avoir de matelas en dessous de lui et un athlète ne tenterait pas un nouveau mouvement pendant une compétition.
…
Dessinons pour développer encore plus notre créativité, notre imagination, notre art et ainsi contribuer à un monde meilleur! Cela vous dit? Rejoignez-nous dans cette aventure!
.
Souhaitez-vous recevoir un Atelier & Astuces par semaine pour vous améliorer en dessin? Gratuitement en plus? C’est par ici.
Le bonheur est une notion courante, un sujet récurent mais en fait, c’est quoi au final ?
.
Alors, c’est quoi le bonheur ?
Quand vous entendez ce mot, à quoi pensez-vous ?
Moi c’est tout bête, je pense que le bonheur correspond à un état (dans mon corps et dans ma tête) dans lequel tout va bien… en somme je suis en harmonie avec ma famille et en plus j’ai du temps pour sortir mon carnet de dessin et dessiner. C’est cela le bonheur, ou plutôt, c’est cela mon bonheur.
Quand on pose la question « c’est quoi le bonheur ? » pour moi c’est clair que la question devrait être « c’est quoi le bonheur POUR MOI ? » car on ne peut pas définir le bonheur pour une autre personne. En effet, chacun a sa propre définition du bonheur puisque nous n’aimons pas tous les mêmes chose (heureusement d’ailleurs) !
Bon, allons voir du côté de Google, voir ce qu’on nous propose comme définition, cela vous dit ?
Alors je tape « c’est quoi le bonheur » et en premier je trouve un article de Psychologies et puis un long article de Marie Andersen etc, etc…
Finalement je vais lire ‘article de DICOPHILO qui dit : Bonheur (nom commun) état satisfaction complète, stable et durable.
« Une joie intense n’est pas le bonheur. Un plaisir éphémère non plus. Le bonheur est un état global. L’homme heureux est comblé. Il vit une forme de plénitude. Sa situation est stable : elle présente un équilibre et seul un élément extérieur pourrait la modifier. »
OK, …ok…
Je suis d’accord pour la notion de stabilité, parce que pour moi stable veut dire «équilibre» comme je l’ai décrit en haut… mais je ne suis pas trop d’accord sur le terme «durable» …
… car c’est quoi durable ? Une heure ? Un Jour ? Toute une semaine ou une vie… Je pense que la simple joie que je ressens quand je dessine se répercute sur les autres éléments de ma vie et cela a un impact direct sur mon bonheur.
.
Discophile dit aussi que c’est une expérience individuelle : « L’homme heureux accomplit les objectifs qu’il s’est fixé, ceux qui ont une valeur pour lui-même. Le bonheur est donc ancré dans l’individu, dans ses projets et ses représentations. »
Donc voilà, c’est dit, j’ai répondu à la question Numéro 1, mais ce qui m’intéresse c’est comment trouver le bonheur à travers LE DESSIN ! Baah oui puisque nous sommes sur un blog de dessin et pas de philo…
Entrons donc dans le vif du sujet :
Le bonheur et le dessin ou Le bonheur de dessiner.
Vous le savez sûrement déjà, quand on m’a annoncé que j’avais un cancer, je m’étais dit :
« …et s’il ne me restait qu’une seule semaine à vivre, que ferais-je de cette semaine ? »
Cependant vous n’avez pas besoin d’être malade pour vous poser cette question.
N’attendez pas. Faites-le là, maintenant, tout de suite !
Cela vous aidera à vraiment concrétiser ce qui est SI IMPORTANT pour vous.
En faisant une liste de ce qui vous rend heureux, de ce que vous souhaiteriez réellement faire, vous constaterez quels sont les éléments qui sont votre source de bonheur.
Pour atteindre notre bonheur il faut se fixer des objectifs précis.
Comme par exemple :
Je souhaite faire de beaux portraits, et pas :
Je souhaite atteindre le bonheur… c’est trop vague et trop large comme objectif… De toutes les façons je ne crois pas que quelqu’un puisse se planter cette deuxième possibilité.
Après avoir fixé l’objectif de faire de beaux portraits, on se met au travail pour réussir à atteindre cet objectif. Selon la définition du BONHEUR des éléments extérieures peuvent intervenir pour nous empêcher ou nous aider à atteindre notre bonheur. Alors c’est à nous de faire en sorte d’atteindre notre objectif sans nous laisser influencer…. bon, sauf en cas de force majeure, comme un tremblement de terre, face auquel nous ne pouvons que lâcher nos stylos et courir…
D’ailleurs, cela ne vous est-il jamais passé par la tête ? Souvent je me demande ce que je ferais de mes carnets de dessin s’il y avait un accident, un tremblement de terre ou un incendie… hahaha… Blague à part, il faut évidement sauver sa peau, afin de pouvoir continuer à dessiner et tant pis pour les carnets déjà remplis, on en remplira d’autres !
Et vous ? Vous en pensez quoi ?
Pour ma part j’ai vite trouvé ce qui faisait mon bonheur. C’était assez simple finalement et bien évidement le dessin faisait partie des finalistes. Alors il ne reste qu’une seule chose à faire, s’y mettre !
Beaucoup d’entre vous ont déjà expérimenté l’état de «CONCENTRATION» dans lequel l’on se trouve lorsque l’on dessine. Parfois cet état est tel qu’il pourrait y avoir un tremblement de terre (oui encore lui !) sans que l’on ne s’en rende compte !
La fierté d’avoir réalisé un beau dessin peut donc être source de bonheur.
Maintenant c’est à vous de jouer et surtout n’oubliez pas que vous pouvez partager vos créations sur le groupe FACEBOOK ! J’adore voir ce que vous faites, c’est très encourageant et inspirant. Vous pouvez également me suivre et m’identifier sur Instagram si vous y postez vos dessins ! Mon pseudo est renata.coach.dessin.
À votre tour !
Listez ces choses qui sont super importantes pour vous. Faites une jolie liste, avec de belles lettres, et dessinez autour.
Je vous propose également en guise de petit exercice de dessiner ce que le mot « bonheur » vous évoque. C’est quelque chose de très personnel, laissez donc libre cours à votre imagination !
Aujourd’hui je voudrais vous présenter Claudia, une passionnée de dessin depuis l’enfance. Elle est ceinture noire de Judo, forte de sa compétence dans les sports de combat elle a réussi à trouver son équilibre avec la douceur du dessin. Claudia va vous donner plein d’astuces sur comment dessiner dans les musées puisqu’elle enseigne le dessin dans les musées. Elle est convaincue que le dessin peut changer la vie des gens.(suite…)
Quand on dessine, c’est difficile de savoir quand il faut s’arrêter… Comment ne pas trop charger mon dessin ? À quel moment arrêter son dessin ? Avant que cela ne soit trop tard…
C’est justement ce que nous allons essayer de faire aujourd’hui… (suite…)
L’année dernière j’avais réalisé cet article sur le tatouage au henné pour le blog d’une amie blogueuse, qui conseille d’ouvrir nos yeux pour voir notre véritable beauté, en commençant par s’aimer tels que nous sommes.
“J’ai envie de reprendre le dessin depuis longtemps mais je n’y arrive pas. J’ai réussi à faire un arbre, un mug, une bouche… J’ai peur de me dégoûter du dessin si je m’oblige à dessiner tous les jours. En plus je n’ai pas toujours l’envie. »
“Comment puis-je apprendre, pas à pas, à faire un dessin réaliste ?… Mais je connais déjà la réponse : avec du temps, des conseils et de l’entraînement… SAUF QUE LA patience ne s’accorde pas avec mon tempérament. »
« Ma principale difficulté est l’âge … Je crois que je ne pourrais pas progresser dans ce domaine que j’aime. J’essaie et je suis persévérant. Que dois-je faire pour apprendre à bien dessiner malgré mon âge? Merci. »
Pour l’Atelier d’aujourd’hui, j’ai à nouveau invité Marie du blog Les Tribulations de Marie. Elle a réalisé une vidéo pour nous montrer comment créer un joli bouquet. Vous allez voir que c’est très facile !
Beaucoup de choses autour de moi m’inspirent. J’ai en permanence de nouvelles idées d’articles à publier sur mon blog car j’ai tout le temps envie de dessiner plein de choses.
Je vois, j’entends, je dors et je pense à l’art tout le temps.